vendredi 31 mars 2017

FIN DE PARTIE PREVIEW

Quelques petites images pour vous faire patienter et vous filer une idée du grand final de la première partie,
 ( je suis dans les derniers réglages...):


( je vais me faire quelques planches façons BD... par pur plaisir... )

( en fait, ça me sert à tester les dialogues... 
si ça a pas l'air trop naze par dessus un dessin, ça devrait passer en texte pur...)



















samedi 18 mars 2017

VILLA MASELLES, Paris.

Une maison à soixante millions d'euros pour un méchant fortuné.
Nouveauté du jour dans la page décors...





A titre de comparaison, le projet le plus approchant sur lequel j'ai pu bosser dans la vraie vie ( en dehors d'une maison bord de mer à Sanary et une autre vue mer à Ste Maxime ) : 
maison individuelle sur un terrain très en pente au dessus de Condrieu. ( resté en phase APS...)





vendredi 17 mars 2017

NOUVEAUX CHAPITRES

Mise à jour du texte: plus léger ( images et "Items" retirés, vous ferez la navette avec le blog et ça me fera plus de vues...) et nouveaux chapitres, cinq si je ne m'abuse... A télécharger sur la page "La Voie du Lézard, le livre". ( pour ceux qui savent pas naviguer dans le blog... Pas facile à perfectionner la mise en page, et chiant surtout...)

Plus que un montage bien instructif, un chapitre "renversant" avec Zyed et le super-chapitre choral de fin de partie... ( j'suis dessus...) Un rêve emmêlé avec une fusillade vécue par trois POV différents, sur fond de Deftones... Pas facile à régler.

lundi 13 mars 2017

NoOnes


Comme la Néocratie se veut un Etat pour tout le monde et surtout pour ceux qui n'aiment pas l'Etat, Le mouvement NoOne(s) - évoqué dans le chapitre "NoOnes", beaucoup plus présent en seconde partie - se veut une "révolte pour tous", puisqu'il parle aux Individus, quels qu'ils soient.
C'est une application radicale de la R/I Individu/Société dérivée de la T.F., un genre de fanatisme sans autre cause que celle de l'Individu contre "le" système.
Le constat de base est le suivant:
Tout système vit aux dépends de ce(eux) qui le compose(nt )
Every system feeds on their own ( parts )
version plus mécaniste:
 Every system wears on their own parts
Tout système use ses composants
et le mot d'ordre:
On est pas des composants d'une machine
quand les  composants fatiguent le système doit changer
Ne laisse pas le système te changer, change le système.

Leurs symbolique et leur champ lexical tournent autour des "un/I" et des "zéro/O", et les double sens à base de personne = rien et personne = une personne, avec des phrases comme "je suis 1 personne, vous n'êtes personne" ou "I am One, you are no one, We are NoOne".

Symbole et devise
 ( excellente occasion d'expliquer cette devise et le titre de ce blog: traduction anglaise moderne de l'expression latine "hic sunt dracones" utilisée par les cartographes du Moyen-Age pour "décorer" les blancs sur leurs cartes représentant les parties du Monde encore inconnues et dangereuses...
Ces mots qui sonnent bien et sont "pertinents" à la fois m'ont été remis en mémoire par le dernier épisode de la série Caprica, spin-off de BSG - voir posts précédents- et sont ici utilisés pour représenter les zones encore inconnues qui nous attendent "en dehors du système"... )


Déclinables en T-shirts, parfait pour cracher son hostilité à la face du monde:









vendredi 10 mars 2017

BSG - THE PLAN

Dans l'avant dernier téléfilm "en plus" de la série, les auteurs ont poussé à l'extrême le story-telling "à tiroir", soit des flash-backs qui remplissent les trous ou les zones de flou qui ne sont qu'évoqués dans la série: passé des personnages principaux, personnages secondaires intéressants dont on développe le rôle... Ou encore une spécificité de BSG, le POV opposé ( comprenez pourquoi ça me plait? ).
En l'occurrence, le POV cylon puisque le reste de la série est bien évidemment vue du POV humain... Le procédé avait déjà été utilisé en deuxième saison ( épisode " Téléchargement"/"Download" ) et est ici poussé à l'extrême, puisque c'est toute l'intrigue qui est repassée en accéléré et vue sous un jour inédit. Des scènes clef, dont certaines gardaient une part de mystère, se voient éclairées d'une manière nouvelle et instructive - et cohérente, mais c'est sous-entendu - qui recrée de l'intérêt là où on pensait avoir fait le tour.

L'évolution chaotique que subissent tous les modèles skinjobs en immersion et au contact des humains est ici rendue dans tout son potentiel ( cas de conscience, expériences contrastées qui créent des pensées divergentes, luttes fraternelles...) et sert de parabole sur le fossé entre générations, sur la péremption inévitable des idéaux et leur destruction par le temps et l'aléatoire ( plutôt l'imprévu, dans cette histoire comme en vrai...).

La colonne vertébrale de l'histoire est l'évolution divergente mais traitée de manière parallèle de deux "individus" du modèle "Un" - les " Brother Cavills" - qui mettent la dernière main à l'attaque contre les humains. Ils partent tous deux assister à l'apocalypse avec les mêmes certitudes et en tireront des leçons diamétralement opposées de leur "expérience" du terrain...

Ca commence par un long plan séquence qui présente les personnages et monte crescendo ( excellente musique, comme toujours dans la série. ) jusqu'aux premières frappes. Intercalés entre les préparatifs de l'attaque - superbes images ci-dessous - on trouve une confrontation entre un Cavill - qui sait qui il a en face de lui et ce qui va se passer - et un des personnages principaux ( Helen Tigh ) qui "devrait le reconnaître" ( si vous regarder le film après la série, "vous" le savez déjà... ) mais en est incapable et se livre à un numéro de drague envers son futur bourreau.
A noter ( textes blanc en italique ) le charabia mi-cryptique mi-technoïde de l'Hybride qui dirige les vaisseaux cylon: ce (presque) n'importe quoi poétique annonce en fait tout au long de la série les événements à venir, sous une forme compréhensible seulement du téléspectateur attentif ( nombreux replay obligatoires pour en saisir tous les détails et la beauté...). Action...




 ( Cavill "A" )

 ( Cavill "B" - acteur:  Dean Stockwell, vu dans Paris Texas et en hologramme dans la série Code Quantum, flippant sous ses airs de retraité - et Hellen Tigh, actrice: Kate Vernon. )

 ( l'Hybride )




( les cycles - base de l'histoire " all of this has happened before and will happen again" - et l'éternel recommencement, l’œuf et la poule...)

( de la pure philosophie NoOne et une réponse très Darwiniste, voir T.F. ...)

( fun fact: je me rappelais plus le mot anglais pour "engrenage" à propos de mon diagramme de Beihm et en retranscrivant cette phrase, je suis tombé sur "cog(s)", dont j'ai dû chercher la traduction... )











( le jour où  on pourra voyager dans le temps, j'irais voir Hiroshima...)


Plus loin, l'un deviendra "gentil Cavill" et l'autre...




( c'est pas dans Star Trek qu'on verrait un personnage poignarder froidement un mioche...
Détail "fouillé": avant de se faire poignarder, le gamin dit que son nom est "John", comme le prénom donné aux "numéros un" - qui sont en "infiltration" sous l'identité de "frère John Cavill" - par leurs "parents"... On est rigoureux ou on ne l'est pas.)

Scène finale savoureuse, les retrouvailles des deux "frères", juste avant qu'ils soient exécutés par expulsion dans l'espace via un sas, un complément intéressant ( dialogues "rajoutés" ) à une scène déjà émouvante dans la série :